Les nouveautés en matière d’ascenseurs et autres appareils élévateurs : focus sur les nouvelles réglementations 

Les ascenseurs et autres appareils élévateurs jouent un rôle crucial dans notre quotidien, facilitant la mobilité dans les bâtiments de plusieurs étages. La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a récemment publié des mises à jour importantes concernant ces appareils.

Dans cet article, nous explorerons ces nouvelles réglementations et leur impact sur les utilisateurs et les propriétaires d’immeubles. 

Nouvelles réglementations 

La RBQ a introduit de nouvelles réglementations visant à améliorer la sécurité et l’efficacité des ascenseurs et autres appareils élévateurs. Ces règles incluent des exigences accrues pour les inspections régulières, l’entretien préventif et la modernisation des équipements anciens. 

1. Inspections régulières 

Les nouvelles réglementations exigent que les ascenseurs soient inspectés au moins une fois par an par des techniciens certifiés. Cette mesure vise à garantir que tous les appareils fonctionnent de manière optimale et à prévenir les pannes. Les propriétaires d’immeubles doivent également tenir un registre détaillé des maintenances effectuées et des réparations nécessaires. Ce registre doit être accessible aux inspecteurs de la RBQ lors de leurs visites. 

2. Maintenance préventive 

L’entretien préventif est désormais obligatoire pour tous les ascenseurs et autres appareils élévateurs. Les nouvelles règles exigent que les propriétaires d’immeubles effectuent des maintenances régulières pour prévenir les pannes et garantir le bon fonctionnement des appareils. De plus, les équipements anciens doivent être modernisés pour se conformer aux normes de sécurité actuelles. Cette modernisation peut inclure le remplacement de pièces obsolètes, l’amélioration des systèmes de sécurité et l’intégration de nouvelles technologies. 

3. Technologies innovantes 

Les avancées technologiques jouent un rôle clé dans l’évolution des appareils élévateurs. Parmi les innovations récentes, on trouve des systèmes de contrôle plus intelligents, des ascenseurs sans câbles et des solutions écoénergétiques qui réduisent la consommation d’énergie tout en augmentant la fiabilité. 

Les ascenseurs sans câbles, par exemple, utilisent des systèmes de lévitation magnétique pour se déplacer, éliminant ainsi les risques liés à la rupture des câbles. Ces technologies permettent également une plus grande flexibilité dans la conception des bâtiments, car les ascenseurs peuvent se déplacer horizontalement et verticalement. En outre, les systèmes de contrôle intelligents utilisent des algorithmes avancés pour optimiser les trajets des ascenseurs, réduisant ainsi les temps d’attente pour les utilisateurs. Ces systèmes peuvent également prédire les besoins de maintenance avant qu’une panne ne survienne, ce qui améliore la fiabilité et la sécurité des appareils. 

4. Sécurité renforcée 

La sécurité reste une priorité absolue pour la RBQ. Les nouvelles réglementations mettent l’accent sur des inspections plus fréquentes et rigoureuses, ainsi que sur la formation continue des techniciens. Il est essentiel que les propriétaires d’immeubles et les gestionnaires de bâtiments comprennent l’importance de ces mesures pour prévenir les accidents et assurer le bon fonctionnement des appareils. 

Les techniciens doivent suivre des formations régulières pour se tenir au courant des dernières technologies et des meilleures pratiques en matière de maintenance des ascenseurs. De plus, les propriétaires d’immeubles doivent s’assurer que leurs appareils sont conformes aux normes de sécurité les plus récentes et qu’ils sont inspectés régulièrement. Les nouvelles réglementations incluent également des exigences spécifiques pour les dispositifs de sécurité, tels que les freins d’urgence et les systèmes de communication en cas de panne. 

Impact sur les utilisateurs 

Ces nouvelles mesures et technologies auront un impact significatif sur les utilisateurs. Elles amélioreront la sécurité, réduiront les temps d’attente et offriront une expérience plus fluide et confortable. Pour les propriétaires d’immeubles, cela signifie également une réduction des coûts de maintenance à long terme et une meilleure conformité aux normes de sécurité. 

Les utilisateurs bénéficieront de temps d’attente réduits grâce aux systèmes de contrôle intelligents, ce qui est particulièrement important dans les bâtiments à forte fréquentation. De plus, les technologies écoénergétiques contribueront à réduire l’empreinte carbone des bâtiments, ce qui est un avantage pour l’environnement. 

Pour les propriétaires d’immeubles, les nouvelles réglementations et technologies signifient moins de pannes et de réparations coûteuses. Les inspections régulières et la maintenance préventive permettront de détecter et de résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves, ce qui réduira les coûts à long terme. En outre, la modernisation des équipements anciens peut prolonger la durée de vie des ascenseurs et améliorer leur performance globale. 

Conclusion 

En résumé, les nouvelles réglementations et technologies introduites par la RBQ représentent une avancée majeure pour la sécurité et l’efficacité des ascenseurs et autres appareils élévateurs. Il est crucial pour tous les acteurs concernés de rester informés et de suivre les meilleures pratiques en matière de maintenance et de sécurité. 

Les utilisateurs bénéficieront de temps d’attente réduits et d’une expérience plus confortable, tandis que les propriétaires d’immeubles verront leurs coûts de maintenance diminuer. En fin de compte, ces mesures contribueront à rendre nos bâtiments plus sûrs et plus efficaces pour tous. 

Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur comment nous pouvons vous accompagner.

Pour en savoir plus : Règlement concernant le chapitre IV, Ascenseurs et autres appareils élévateurs, du Code de sécurité 

 

Sébastien St-Pierre
Directeur du département technique


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Collecte des matières recyclables : des changements dans le bac depuis le 1er janvier

Depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles règles ont été mises en place au Québec pour la collecte des matières recyclables. Ces changements visent à améliorer la qualité du tri, réduire les déchets contaminés et encourager les citoyens à mieux comprendre ce qui va réellement dans le bac de recyclage. Voici un aperçu des nouvelles pratiques.

Pourquoi ces changements?

En 2024, un constat a révélé que près de 30 % des matières déposées dans les bacs bleus ne pouvaient pas être recyclées en raison de contamination ou d’erreurs de tri. La nouvelle réglementation vise à remédier à ce problème en imposant des règles plus strictes et en sensibilisant davantage la population.

Qu’est-ce qui va dans le bac de récupération ?

C’est simple, les contenants, emballages et imprimés, c’est tout ce que vous pouvez déposer dans votre bac de récupération.

Pour savoir ce qui va dans le bac, ce n’est pas compliqué. Il suffit de se poser la question : Est-ce un contenant, un emballage ou un imprimé ? Voici quelques astuces pour savoir comment les reconnaître.

Contenants : comment les reconnaître?

Qu’ils soient souples ou rigides, les contenants sont fabriqués à partir de matériaux tels que le papier, le carton, le verre, le plastique ou le métal. Vous vous demandez comment les identifier facilement? Une astuce simple : les contenants recyclables sont souvent munis d’un bouchon ou d’un couvercle.

Exemple de contenants :

  • Bouteille de shampoing 
  • Bouteille d’huile 
  • Contenant de savon à lessive
  • Contenant de crème sure 
  • Etc.

Emballages : comment les identifier?

Tout comme les contenants, les emballages peuvent être composés de papier, carton, verre, plastique ou métal. Mais comment les différencier? Les emballages ont pour fonction principale de faciliter le transport d’un produit.

Exemples courants d’emballages :

  • Boîte à œufs
  • Casseau de fruits
  • Conserve
  • Sac de papier
  • Et bien d’autres!

Imprimés : qu’est-ce que c’est?

Les imprimés regroupent les papiers et autres fibres sur lesquels on retrouve des textes, motifs ou images. Ils sont omniprésents dans notre quotidien et se reconnaissent facilement par leur usage à des fins d’écriture, de lecture ou de correspondance.

Exemples d’imprimés :

  • Journaux
  • Magazines
  • Feuilles lignées ou quadrillées
  • Enveloppes
  • Et bien plus encore!
À noter, le système de collecte sélective est maintenant administré par Éco Entreprises Québec. Pour en savoir plus sur les bons gestes de tri, visitez bacimpact.ca.
 
 
Pour en savoir plus sur le système de gestion de la collecte sélective, visitez eeq.ca.
 

Voici les bonnes pratiques à adopter recommandées par Bac Impact

Bons coups à adopter

1. Vider et rincer les contenants
Avant de déposer vos contenants, emballages et imprimés dans le bac, videz-les et rincez-les légèrement. Pas besoin de les laver en profondeur ou de les passer au lave-vaisselle : un simple jet d’eau suffit pour éviter les mauvaises odeurs et la contamination.

2. Séparer les matières recyclables d’un même emballage
Pour faciliter le travail des équipements et employés des centres de tri, séparez les différentes matières recyclables d’un même emballage. Par exemple :

Exception : Les petits bouchons (moins de 5 cm de circonférence) doivent rester attachés à leur contenant pour éviter qu’ils ne se perdent dans les équipements de tri.

3. Faire des boulettes de papier d’aluminium
Avant de recycler du papier d’aluminium, retirez les restes de nourriture, mettez-le en boule, puis déposez-le dans le bac.

4. Déposer les matières recyclables séparément dans le bac
Chaque matière recyclable doit être placée individuellement dans le bac, sans sac ni mélange. Cela garantit un tri optimal au centre de tri.

Moins bons coups à éviter

1. Recycler des matières souillées
Les matières souillées, comme les papiers gras ou imbibés, peuvent contaminer d’autres matériaux, produire de mauvaises odeurs et générer des moisissures, mettant parfois en danger la santé des employés des centres de tri.

2. Imbriquer une matière dans une autre
Ne placez pas une matière recyclable dans une autre, comme des boîtes ou des sacs fermés. Au centre de tri, ces matières non identifiables ne peuvent être correctement triées et risquent d’être envoyées à l’enfouissement. Déposez chaque matière séparément pour optimiser le processus.

 

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