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Vivre en copropriété implique de vivre dans une communauté. Évidemment, nous devons tous tolérer les troubles normaux de voisinage, tant pour les odeurs que le bruit. Toutefois, comme copropriétaire, il faut tenter de faire des choix qui sont respectueux de nos voisins, car ils n’habitent pas la maison d’à côté, mais bien à un mur mitoyen du nôtre.
Vivre dans une communauté en copropriété devrait être paisible, respectueux et sécuritaire. La déclaration de copropriété et les règlements d’immeuble (certains peuvent se trouver hors de la déclaration, car adopté lors des assemblées annuelles) sont de bonnes sources d’information pour savoir ce qu’il est permis de faire ou ne pas faire (ex : pas le droit de caisson de basse, pas le droit de percer les murs mitoyens pour ne pas nuire à l’insonorisation, etc.).
Pour bien des problématiques de bruit, les gens qui sont à l’origine du bruit ne sont bien souvent pas conscients qu’ils sont la source de ce désagrément. Bons nombre de problèmes trouvent leurs solutions simplement par la communication, en laissant les émotions de côté. Par exemple, on cogne à la porte du voisin doucement pour l’aviser du bruit qui nous dérange et pour mettre le doigt sur l’activité qui génère ce bruit. Si le bruit est plus difficile à reproduire, on peut même l’inviter chez soi pour entendre ce que nous entendons (on peut devoir tenter de reproduire le bruit). Souvent, le problème va se résoudre très rapidement une fois que la personne à l’origine du bruit à pris conscience de la situation. La clé du succès réside vraiment dans la communication lorsque tout le monde est de bonne foi, laquelle bonne foi il faut présumer.
Les sources de bruits peuvent être multiples :
N’oublions pas que lorsque nous sommes soumis à un bruit constant et que nous ne pouvons pas rester tranquillement dans notre condo, cela affectera notre niveau de stress et notre comportement envers les autres. Ainsi, parfois, on supporte la situation sans rien dire et, une fois exaspéré par celle-ci, on est beaucoup moins patient pour arriver à la résoudre dans l’harmonie. C’est là qu’une chicane de voisin peut survenir et rendre plus difficile la résolution du problème de fond, car la situation devient beaucoup trop émotive. Le meilleur conseil qu’on puisse donc vous donner est d’agir rapidement et calmement pour trouver une solution directement avec le voisin.
Lorsque la communication ne fonctionne pas pour résoudre le problème et que la personne à l’origine du bruit ne collabore pas, les solutions qui s’offrent alors sont de communiquer avec le syndicat de copropriété pour solliciter son aide et de contacter la police lorsque la situation est réellement abusive et hors des heures normales. En effet, chaque arrondissement a un règlement interdisant de troubler la tranquillité des personnes. Ce règlement touche les gestes des personnes (normalement entre 11pm et 7am) et encadre notamment les chantiers de construction qui ne devraient pas causer de bruit entre 7pm et 7am. Voici une source d’info qui résume les règles par arrondissement.
Kevin Miron
SolutionCondo
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Marie-France Puim dit :
10 octobre 2018 À 18 h 29 min
Bonjour Madame Gourde,
Vous avez 2 options:
Vous pouvez vous proposer pour devenir membre du syndicat à la prochaine réunion annuel des copropriétaires.
Envoyer une mise-en-demeure au syndicat pour leur obliger à respecter la déclaration de copropriété.
Ce n'est pas une situation facile.
Cordialement,
Lucille Gourde dit :
7 octobre 2018 À 17 h 10 min
Dans notre copropriété (16 unités), il y a bien une personne qui génère du bruit en ce moment et c'est le président du syndicat qui possède un chien qui jappe beaucoup. Celui-ci s'est fait réélire à notre dernière AGA alors qu'il venait d'y dénoncer un conflit entre lui et un autre copropriétaire qui se plaignait de son chien, et qu'il accusait aussi ce copropriétaire de l'avoir menacé. Malheureusement ce dernier était absent de la réunion et n'a donc pu donner sa version des faits. On sait cependant qu'il a demandé à plusieurs reprises sans résultat que la possession de chiens soit réglementée et mieux encadrée, puisqu' en plus du bruit généré, sa conjointe à une peur bleue des animaux.
Depuis, le président tente habilement d'influencer le jugement des autres copropriétaires à l'encontre du plaignant et parvient subtilement à ses fins. La situation ressemble beaucoup à ce que vous décrivez dans votre article car il y a escalade de colère.
Pourtant nous avons un article dans notre déclaration de copropriété d'origine (1984) qui traite clairement du sujet, mais comme il incombe aux administrateurs de l'appliquer et que ces derniers ont tous les deux des chiens, ils se retrouvent donc en conflit d'intérêt et ne prennent pas leurs responsabilités, c'est à dire trouver une solution au conflit et souscrire à la demande du plaignant en établissant un encadrement adéquat et satisfaisant.
On fait quoi dans un tel cas à part tourner en rond?